La Namibie de A à Z

Vous préparez un voyage en Namibie et vous souhaitez en savoir plus sur ce pays immense, son histoire, ses animaux et ses traditions ? Nous vous avons concocté un abécédaire qui compile 26 informations de référence concernant la Namibie. Vous allez tout savoir sur la Namibie, de A à Z.

Notre abécédaire de la Namibie

A comme animaux sauvages : la Namibie est riche en biodiversité et abrite une grande variété d’animaux sauvages. Parmi ces animaux sauvages, on compte les espèces les plus menacées au monde, dont le rhinocéros noir. Dans les parcs nationaux et les réserves naturelles, les mammifères et les oiseaux se sont adaptés à un environnement parfois extrême. Nombre d’éléphants, de lions, de girafes, de geckos du désert, de zèbres etc… offrent l’opportunité de les observer dans leur milieu naturel au cœur de paysages époustouflants. Partez à la découverte des animaux sauvages et découvrez nos nombreux safaris en Namibie.

B comme Brandberg : la région montagneuse du Brandberg date du crétacé et est située dans la région du Damaraland. Elle est très riche en minéraux : grandes variétés de quartz, améthyste, citrine, tourmaline, topaze… Son sommet, le pic Königstein, s’élève à environ 2 573 mètres d’altitude. Elle est renommée pour ses peintures rupestres, notamment les célèbres peintures de la « Dame Blanche », considérées comme parmi les plus anciennes œuvres d’art rupestre d’Afrique. Ces peintures sont estimées avoir été réalisées il y a 2000 à 6000 ans avant J.C. par les premiers habitants de la région, probablement des chasseurs-cueilleurs San, également connus sous le nom de Bushmen. Les peintures représentent principalement des scènes de chasse, des animaux sauvages tels que des éléphants, des rhinocéros, des autruches et des antilopes, ainsi que des figures humaines dans des poses variées.

C comme Colonies : la Namibie a été une colonie allemande jusqu’en 1915. Le 17 décembre 1920, elle est devenue un territoire sous mandat de la Société des Nations, administré par l’Afrique du Sud jusqu’à son indépendance en 1990. Pendant la période coloniale, les autorités coloniales allemandes et sud-africaines ont exercé un contrôle politique, économique et social sur la Namibie, imposant leur langue, leur culture et leurs lois aux populations autochtones. 80% du peuple Herero ont été exterminés pendant cette période passant de 40% de la population du pays à 8% aujourd’hui. Les colonisateurs ont également exploité les ressources naturelles du pays, notamment les diamants, les minéraux et les terres agricoles, au détriment des populations autochtones.

D comme Damaraland : le Damaraland est une région semi-désertique située dans le nord-ouest de la Namibie, caractérisée par ses paysages spectaculaires et sa faune sauvage. Elle abrite des formations rocheuses impressionnantes, telles que le massif du Brandberg et les montagnes de l’Erongo. Les peuples autochtones, notamment les Damara et les Hereros, habitent cette région depuis des décennies. Le Damaraland est également connu pour ses populations d’éléphants du désert, adaptés à vivre dans des conditions arides. Outre les safaris et les randonnées, voyager dans cette région sera l’occasion de découvrir la vie des peuples locaux qui essayent tant bien que mal de conserver leurs traditions. Pour vous porter chance, vous pourrez rapporter un médaillon traditionnel Ekipa, porté par les femmes du pays et pour accompagner vos apéritifs, le biltong : viande séchée composée de bœuf, d’autruche et d’antilope.

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E comme Etosha : le parc national d’Etosha, situé dans le nord de la Namibie, est l’une des destinations les plus prisées d’Afrique pour l’observation de la faune sauvage. Il abrite une grande variété d’animaux. Son paysage varié comprend des plaines, des forêts et des étendues de sel asséchées. Au cœur du parc se trouve le pan d’Etosha (plat en anglais), une dépression peu profonde où l’eau s’accumule pendant la saison des pluies formant des points d’eau, attirant une multitude d’animaux. La température en surface peut monter jusqu’à 60°C. II mesure 4600 km2. Les points d’eau offrent aux visiteurs des opportunités d’observation et de photographie de nombreux animaux sauvages : zèbres, springboks, oryx, gnous, girafes, éléphants, hyènes, lions, guépards, léopards, autruches, impalas, rhinocéros… sans compter des milliers d’oiseaux. Il y a environ 114 et 340 espèces de mammifères et d’oiseaux répertoriées. Nombre de nos circuits en Namibie font étape à Etosha, n’hésitez pas à les découvrir.

F comme Fish River Canyon : le Fish River Canyon situé dans le sud de la Namibie est l’un des plus grands canyons au monde. Il s’étend sur environ 160 kilomètres de long, jusqu’à 27 kilomètres de large et atteint des profondeurs de plus de 500 mètres. Ce canyon a été sculpté par le fleuve Fish River pendant des millions d’années. Le canyon offre des vues panoramiques à couper le souffle depuis différents points de vue, ainsi que des possibilités de randonnée le long de la piste du Fish River appréciées par les amateurs de trekking. La région abrite aussi une faune et une flore diversifiées, notamment des babouins, des antilopes et des plantes résistantes au climat aride.

G comme Géologie : la Namibie offre une géologie fascinante, avec des formations rocheuses grandioses. Des sites comme le désert du Namib et le parc national d’Etosha témoignent de millions d’années d’évolution géologique. Le désert du Namib est célèbre pour ses dunes rouges, certaines parmi les plus hautes du monde. Les montagnes du Brandberg et du Spitzkoppe présentent des formations granitiques remarquables. Le pays abrite également des canyons gigantesques, tels que le Fish River Canyon. Les roches les plus anciennes de la Namibie remontent à l’Archaéen (4 à 2,5 milliards d’années avant J.C.) et au Protérozoïque (2,5 milliards à 541 millions d’années avant J.C.), deux éons géologiques (période de temps extrêmement longue) qui se sont déroulés il y a plusieurs milliards d’années. Ces roches, principalement des gneiss, des schistes et des granites, constituent le socle précambrien de la région.

H comme Himba : le peuple Himba est un groupe ethnique semi-nomade vivant principalement dans les régions désertiques du nord de la Namibie, ainsi que dans certaines parties de l’Angola. Ils font partie des derniers peuples semi-nomades d’Afrique australe. Les Himbas sont connus pour leur mode de vie traditionnel et leur apparence distinctive, caractérisée par l’usage de pommade corporelle rouge et de coiffures complexes. Cet onguent, l’Otjize, mélange de beurre et d’ocre rouge, revêt une importance à la fois symbolique avec la couleur rouge de la terre, le sang et l’essence de la vie et de protection contre les éléments. Les Himbas pratiquent l’élevage du bétail, principalement des chèvres et des bovins. Leur société est organisée autour de structures familiales patriarcales où les femmes jouent un rôle important. Ils ont également une riche tradition culturelle, incluant des rites de passage, des chants traditionnels et des pratiques spirituelles. Découvrez en plus lors de nos voyages en Namibie et plus particulièrement : Terres Himba, Etosha et Désert du Namib.

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I comme indépendance  : l‘indépendance de la Namibie a été acquise le 21 mars 1990, marquant la fin de plusieurs décennies de colonisation et de lutte pour la liberté. Ce processus a été précédé de longs affrontements menés par le mouvement de libération de la SWAPO (Organisation du Peuple du Sud-Ouest Africain). Les négociations qui ont conduit à l’indépendance ont été facilitées par la communauté internationale, y compris les Nations Unies, et ont abouti à la résolution 435 de l’ONU, qui a établi un plan de transition pour l’indépendance de la Namibie. Depuis, le 21 mars est célébré chaque année comme la Journée de l’Indépendance en Namibie. Le premier Président de la Namibie était Sam Nujoma qui avait dirigé le SWAP0 pendant de nombreuses années. 

 J comme Ju/’hoansi : les Ju/’hoansi, également connus sous le nom de San, sont une autre tribu indigène de Namibie. Ils font partie des derniers chasseurs-cueilleurs d’Afrique, vivant principalement dans le désert du Kalahari. Les Ju/’hoansi ont une culture riche et complexe, caractérisée par leurs connaissances de la nature, leurs pratiques de chasse et de cueillette, ainsi que par leurs danses et chants traditionnels. La langue des Ju/’hoansi, également connue sous le nom de langue !Kung, est une langue tonale et cliquée appartenant à la famille des langues khoïsan. Les clics sont produits en plaçant la langue contre le palais ou les dents et en relâchant brusquement l’air pour créer un son caractéristique. 

K comme Kolmanskop  : Kolmanskop est une ville fantôme située dans le désert du Namib en Namibie. Elle a été fondée en 1908 après la découverte de gisement de diamant. La ville était prospère, avec des infrastructures modernes telles qu’un hôpital, un théâtre, une école et même le premier casino d’Afrique australe. Cependant, après l’épuisement des gisements de diamants dans les années 1950, la ville a été abandonnée et est désormais ensevelie sous les sables.  Kolmanskop est maintenant une attraction touristique populaire, offrant un témoignage de la ruée vers les diamants et la vie dans une ville minière. 

L comme Lüderitz  : Lüderitz est une ville portuaire située sur la côte Atlantique de la Namibie. Fondée en 1883 par le commerçant allemand Adolf Lüderitz, la ville était autrefois un centre important pour l’exploitation minière et le commerce, principalement de diamants. Aujourd’hui, Lüderitz est connue pour son architecture allemande conservée, ses paysages côtiers et ses activités telles que la pêche et les sports nautiques. Du haut de son promontoire granitique, l’église luthérienne Felsenkirche vaut le détour ainsi que la Goerke Haus, un des bâtiments les plus remarquables et les mieux conservés de la ville, construit en 1910 pour un lieutenant allemand. La Deutsche Afrika Bank, monument national, est également à visiter ainsi que le musée de la ville qui possède une vaste collection d’objets liés à l’histoire coloniale, à l’industrie du diamant et à la faune. La ville offre un mix entre histoire, culture et nature au bord de l’océan Atlantique. 

M comme Marula : le Marula est un arbre d’Afrique australe, dont les fruits sont très appréciés pour leur pulpe sucrée et juteuse. Les fruits sont ronds et jaune à maturité, ils sont récoltés murs entre avril et juin. Ils sont riches en vitamine C et en antioxydants. En Namibie, le Marula est utilisé pour produire une liqueur traditionnelle appelée « Amarula » souvent comparée au Bailey’s irlandais. Elle est fabriquée en faisant fermenter la pulpe des fruits de Marula avec de la crème, créant ainsi une boisson douce et onctueuse avec des notes de caramel et de vanille. Les fruits du Marula sont également consommés frais, séchés ou en jus. Certaines ethnies utilisent l’écorce, les feuilles et leurs noyaux à des fins médicales. Le Marula peut être associé à des rituels de fertilité, de célébration et de bienvenue. 

N comme Désert du Namib  : le désert du Namib est l’un des déserts les plus anciens du monde (5 Millions d’années av. J.C.), caractérisé par ses dunes rouge-orangé dues aux oxydes de fer, parmi lesquelles se trouve la célèbre dune 45, l’une des plus hautes du monde. Il s’étend sur environ 2 000 kilomètres le long de la côte Atlantique du pays. Malgré son climat aride, il abrite une faune et une flore uniques, notamment des espèces adaptées aux conditions extrêmes. Il est également connu pour ses formations rocheuses impressionnantes. Il a donné son nom au pays, nom qui signifie en langage Nama : très grand espace vide. Il s’appelle aussi Great Sand Sea (Grande Mer de Sable), il y tombe en moyenne 15 mm d’eau par an. Les visites incontournables sont celles des sites de Sesriem et de Sossusvlei. Sesriem est un canyon de 3 km de long et de 30 m de profondeur qui s’est formé en période humide, il y a 2 Millions d’années av. J.C., dans des conglomérats d’alluvions accumulés pendant 30 Millions d’années av. J.C.. Les dunes du Sossusvlei sont parmi les plus hautes du monde : l’une d’elle s’élève à 375 m au-dessus de la rivière asséchée du Tsauchab.  

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O comme Orange River  : la rivière Orange forme une partie de la frontière entre la Namibie et l’Afrique du Sud. L’Orange River, également connu sous le nom de Gariep River, est le plus long fleuve de Namibie, mesurant environ 2200 kilomètres de long. Il prend sa source dans les montagnes du Lesotho et traverse des régions arides et semi-arides de l’Afrique australe avant de se jeter dans l’océan Atlantique. Ce cours d’eau est crucial pour l’approvisionnement en eau, soutenant l’agriculture et la vie sauvage le long de son parcours. Les gorges spectaculaires et les paysages désertiques qui bordent l’Orange River en font une destination prisée offrant des possibilités de rafting, de randonnée et de découverte de la faune locale. 

P comme Parc national de Skeleton Coast  : le parc national de la « Côte des squelettes », situé en Namibie, est célèbre pour son paysage sauvage et désolé, où le désert du Namib rencontre l’océan Atlantique. Il tire son nom des nombreuses épaves de navires qui jonchent la côte. Le parc abrite une faune adaptée aux conditions extrêmes, notamment des éléphants du désert, des lions, des rhinocéros noirs et une variété d’oiseaux marins. La région donne l’opportunité de découvrir l’histoire et la culture des peuples indigènes de la région et d’explorer les vestiges des anciennes colonies minières. Un des sites représentatifs est celui de l’épave du « Zeila », un cargo de 1957 qui s’est échoué en 2008.  

 Q comme Quivertree  : les Quivertrees, ou kokerbooms en afrikaans, sont des arbres symboliques de la Namibie, connus pour leur apparence unique et leur adaptabilité aux conditions arides du désert. Ils tirent leur nom des flèches (quivers en anglais) fabriquées à partir de leurs branches par les peuples autochtones. Ces arbres succulents, de la famille des aloès, peuvent atteindre jusqu’à 9 mètres de hauteur et sont dotés de troncs robustes et de feuilles en forme de piques. Les Quivertrees sont associés aux paysages de la Namibie, en particulier dans la région du Namib où ils parsèment le paysage désertique avec leur silhouette distinctive. 

R comme Rhinocéros  : la Namibie abrite une population importante de rhinocéros, tant blancs que noirs, dans ses parcs nationaux et réserves naturelles. Ils sont menacés par le braconnage pour leurs cornes, utilisées notamment dans la médecine traditionnelle asiatique. Le gouvernement namibien a mis en place des mesures de conservation pour protéger cette espèce, notamment des patrouilles anti-braconnage et des initiatives de sensibilisation. Des zones protégées telles que le parc national d’Etosha et le parc national de Namib-Naukluft, offrent des habitats essentiels pour les rhinocéros permettant de les observer dans leur environnement naturel. Leur préservation est un enjeu crucial pour la Namibie et la conservation mondiale de la faune. 

S comme Swakopmund : Swakopmund est une ville côtière située entre le désert du Namib et l’océan Atlantique offrant des paysages spectaculaires et une variété d’activités de plein air telles que le surf, le sandboarding et les safaris désertiques. Elle a gardé des traces de son passé colonial au travers de son architecture et de ses musées. L’église luthérienne de la Christuskirche construite en 1910 est un témoignage de la période coloniale allemande avec son clocher caractéristique et ses vitraux. Son musée possède une collection contribuant à connaître l’histoire coloniale, la culture et la géologie de la région. Le monument des explorateurs offre un point de vue sur la ville et commémore les premiers explorateurs et pionniers. Une promenade sur sa jetée permet de se mêler à la population locale en admirant la vue sur l’océan Atlantique, de pêcher et de profiter de magnifiques couchers du soleil. 

T comme Twyfelfontein  : Twyfelfontein situé dans la région du Kunene abrite l’un des plus importants sites d’art rupestre d’Afrique, avec des gravures préhistoriques datant de milliers d’années, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ces gravures rupestres représentent des animaux sauvages, des empreintes de pas humains et des motifs symboliques. Outre les gravures rupestres, Twyfelfontein est réputé pour ses formations rocheuses et son paysage désertique. La forêt pétrifiée, qui s’étend sur plusieurs hectares, rassemble des troncs fossilisés d’une forêt qui fut décimée puis transportée loin de son lieu d’origine et enfin engloutie au Permien (299-251 millions d’années av.J.C.) lors d’une période glaciaire.  

U comme UNESCO : trois sites en Namibie sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco : Twyfelfontein avec ses gravures rupestres témoignant de la culture des peuples anciens d’Afrique australe. Le parc national d’Etosha avec sa faune diversifiée et ses paysages uniques, notamment son pan (cuvette), qui attire de nombreux animaux pendant la saison sèche. Enfin, le désert du Namib, vaste étendue située le long de la côte Atlantique, caractérisé par ses dunes rouge-orangé et la grande variété d’animaux et de plantes adaptés à des conditions extrêmes. Découvrez tous nos itinéraires de voyage en Namibie qui vous permettent de visiter ces sites Unesco. 

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V comme Völkermord  : ce terme allemand signifie génocide en français, il est souvent utilisé pour faire référence au génocide des peuples Herero et Namas par les autorités coloniales allemandes entre 1904 et 1908 quand la Namibie était connue sous le nom de Sud-Ouest africain allemand. Ce génocide a été caractérisé par des massacres de masse, des déplacements forcés, la famine et d’autres formes de brutalité, et a entraîné la mort de dizaines de milliers de personnes. Un travail important de mémoire est réalisé en Namibie et au niveau internationale pour réhabiliter ce peuple ancestral. 

W comme Waterberg  : le plateau du Waterberg d’environ 600 Km2 est situé à 350 Km au Nord de Windhoek. Il compte parmi les dix parcs nationaux de la Namibie. L’intérêt du Waterberg est qu’il se compose d’un empilement de plusieurs formations rocheuses datant de plus de 300 millions d’années avant J.C.. Ses roches poreuses retiennent l’eau des précipitations qui s’infiltre lentement pour réapparaître au bas du plateau où pousse une végétation luxuriante dominée par les acacias, les euphorbes et les plantes herbacées. Il est surnommé « la montagne de l’eau ». Un sentier y est aménagé pour atteindre le sommet du plateau en 40 minutes avec une vue à 360e sur le désert du Kalahari. 

X comme Xeric  : Xeric est un terme utilisé pour décrire les environnements caractérisés par des conditions de sécheresse extrême et des pénuries d’eau. Les régions xériques présentent des précipitations rares et irrégulières, des températures élevées et des sols pauvres en nutriments. Ces environnements sont associés à des déserts, des zones semi-arides et d’autres paysages présentant une aridité importante. Les plantes et les animaux qui y vivent ont développé des adaptations uniques pour survivre à ces conditions difficiles, telles que des mécanismes de rétention d’eau et des comportements de thermorégulation. Ces régions comprennent notamment le désert du Namib, le désert du Kalahari et d’autres zones désertiques et semi-désertiques de l’intérieur de la Namibie. 

 Y comme Ysterberg : l’Yserberg est une zone montagneuse située dans la région d’Erongo au Sud de la Namibie. La traduction de son nom, montagnes de fer en afrikaans fait sans doute référence à une présence de minéraux de fer.  

Z comme Zèbre : en Namibie, les zèbres sont une espèce animale protégée que l’on trouve dans les savanes, les plaines herbeuses et les zones semi-arides. Les zèbres des plaines (Equus quagga) sont les plus courants avec leurs rayures noires et blanches qui offrent un camouflage dans les hautes herbes. Ils se déplacent en troupeaux parfois avec d’autres herbivores comme les gnous et les antilopes. Les parcs nationaux namibiens, tels que le parc national d’Etosha, offrent l’opportunité d’observation des zèbres dans leur habitat naturel, où ils jouent un rôle important dans l’écosystème en tant que brouteurs et élément clé de la chaîne alimentaire animale très apprécié notamment par les lions.